
L’Agglo-Rieuse - Edition du mercredi 12 mai 2010
Apéro Facebook : allez les verres ! Interview de Nathalie Medeiros, élue Verte
L’Agglo-Rieuse : Êtes-vous satisfaite, après avoir interpellé la municipalité de Montpellier, d’avoir provoqué son engagement pour l’apéro Facebook du 12 mai ?
Nathalie Medeiros : Les Verts ont eu le courage politique de demander à la Mairie d’accompagner ce grand rassemblement convivial. Il ne faut pas stigmatiser ce genre d’événement, qui peut créer du lien social. Interdire n’est pas une solution.
L’A-R. : Europe Écologie a réuni samedi 200 personnes pour sa convention régionale. Est-ce la fin des Verts ?
N.M. : Europe Écologie permet une ouverture des Verts à la société civile. Cela renforce notre combat pour l’écologie politique. Le processus est en cours, et les Verts demeurent le pilier porteur du rassemblement. Grâce à cette dynamique, nous sommes devenus la deuxième force de gauche au niveau national.
L’A.-R. : Vous vous êtes illustrée lors de la Mission sur l’eau. Quoi de neuf sur le contrôle des délégations de service public ?
N.M. : Le groupe Verts-NPA a obtenu du conseil municipal la création d’une commission de contrôle des délégations de service public. C’est important, car la Ville se décharge considérablement sur le privé. En plus, chacun a pu constater que lorsqu’il y a contrôle et transparence, on obtient un meilleur service aux usagers, comme cette baisse du prix de l’eau obtenue. J’attends donc avec impatience la réunion de cette commission et je ne désespère pas d’obtenir les documents et rapports annuels que j’ai demandés.
L’A-R. : Lors du conseil municipal, face à vos critiques sur les pistes cyclables, le premier adjoint vous a invitée à faire le tour de Montpellier à vélo. Allez-vous accepter la proposition de Serge Fleurence ?
N.M. : Oui, quand il saura faire du vélo (rire). Plus sérieusement, je le prends au mot et je suis prête à faire le tour de ville avec les élus. Nous pourrons mesurer l’incohérence et la dangerosité des parcours cyclistes. Je suis une cycliste survivante de l’avenue de Toulouse et du boulevard Clemenceau, qui desservent trois établissements scolaires. Avec mes amis de Vélocité, nous réclamons une vraie volonté politique municipale dans ce domaine.
Propos recueillis par Alain Nenoff