La place d’un dauphin est dans la mer, pas à Odysséum!
Georges Frêche a annoncé la réalisation d’un delphinarium d’ici 4 à 6 ans, "avant la troisième tranche des travaux de l’aquarium". "Ce delphinarium, qui serait entièrement extérieur, accueillerait des otaries, des orques et des dauphins et comprendrait 2000 places assises", a précisé le président de l’Agglo, selon le Midi Libre du 10 septembre 2010.
Un projet mégalo de plus pensez-vous ? Oui certes mais il ne s’agit maintenant plus seulement de provocation et de dilapidation des fonds publics. Il s’agit d’encourager les mauvais traitements envers les animaux. Quelques rappels :
Les dauphins peuvent se reproduire en captivité mais la mortalité des jeunes est très élevée ; le maintien des effectifs et de la diversité génétique impose de capturer des dauphins sauvages, toujours capturés dans des conditions violentes et extrêmement stressantes pour les animaux.
La moitié des dauphins captifs décèdent pendant les deux premières années d’enfermement et leur espérance de vie est toujours au moins divisée par deux par rapport à un dauphin libre, même s’ils sont nés en captivité.
Les dauphins sont très souvent victimes de dépressions graves liées au manque de stimulations sensorielles et à l’impossibilité d’extérioriser leur comportement normal (chasse, jeux, exploration, relations sociales choisies et non subies comme c’est le cas en captivité, etc.). Le plus grand delphinarium du monde ne sera jamais qu’une geôle misérable pour des animaux habitués à occuper un territoire d’au moins 125 km de long et à plonger à plusieurs centaines de mètres de profondeur pour se nourrir.
De plus en plus de pays européens ferment ou s’opposent à l’implantation de delphinariums : Grande Bretagne, Autriche, Norvège, Danemark, Pologne…
Mr Frêche, si vous aimez les dauphins, n’apprenez pas aux enfants que l’homme peut emprisonner les animaux pour son seul plaisir. N’est-il pas 1000 fois plus gratifiant pour petits et grands d’apercevoir un dauphin libre dans la mer, même de loin, que de voir un animal robotisé sauter dans un cerceau ? Nous vous soumettons une idée qui ferait plaisir à tous ceux qui préfèrent voir ces animaux dans leur milieu naturel* : plutôt qu’un delphinarium, pourquoi ne pas contribuer à la création d’une réserve marine régionale au large de nos côtes ? Si un projet aussi ambitieux était réellement mis en œuvre, le LR deviendrait un exemple en matière de protection de la biodiversité**. *A ce jour, une pétition en français et en anglais circulent déjà contre ce projet : http://www.blog-les-dauphins.com/non-au-projet-de-delphinarium-montpellier/ http://www.thepetitionsite.com/5/say-no-to-a-new-dolphinarium-in-france-montpellier/ **Actuellement, seulement 0,6 % des eaux françaises font l’objet d’une protection. Le Grenelle de la Mer a proposé de classer 20 % des eaux françaises en aires marines protégées d’ici 2020, dont 10 % en réserves marines, un vœu pieu que tout le monde semble avoir oublié. Un parc marin offrirait à l’ensemble de la faune méditerranéenne locale un espoir de survie dans un environnement tous les jours plus attaqué : les zones de reproduction des poissons méditerranéens sont en effet aujourd’hui très menacées. Si l’exploitation continue à ce rythme, il n’y aura bientôt plus grand-chose à pêcher dans le Golfe du Lion. Et les dauphins, comme les pêcheurs, n’auront plus grand chose à chasser…
Contact presse : Pascale PIBOT - 06 72 35 53 23 / [email protected] Crédit photo : Marie Christine Thébaud
Les dauphins peuvent se reproduire en captivité mais la mortalité des jeunes est très élevée ; le maintien des effectifs et de la diversité génétique impose de capturer des dauphins sauvages, toujours capturés dans des conditions violentes et extrêmement stressantes pour les animaux.
La moitié des dauphins captifs décèdent pendant les deux premières années d’enfermement et leur espérance de vie est toujours au moins divisée par deux par rapport à un dauphin libre, même s’ils sont nés en captivité.
Les dauphins sont très souvent victimes de dépressions graves liées au manque de stimulations sensorielles et à l’impossibilité d’extérioriser leur comportement normal (chasse, jeux, exploration, relations sociales choisies et non subies comme c’est le cas en captivité, etc.). Le plus grand delphinarium du monde ne sera jamais qu’une geôle misérable pour des animaux habitués à occuper un territoire d’au moins 125 km de long et à plonger à plusieurs centaines de mètres de profondeur pour se nourrir.
De plus en plus de pays européens ferment ou s’opposent à l’implantation de delphinariums : Grande Bretagne, Autriche, Norvège, Danemark, Pologne…
Mr Frêche, si vous aimez les dauphins, n’apprenez pas aux enfants que l’homme peut emprisonner les animaux pour son seul plaisir. N’est-il pas 1000 fois plus gratifiant pour petits et grands d’apercevoir un dauphin libre dans la mer, même de loin, que de voir un animal robotisé sauter dans un cerceau ? Nous vous soumettons une idée qui ferait plaisir à tous ceux qui préfèrent voir ces animaux dans leur milieu naturel* : plutôt qu’un delphinarium, pourquoi ne pas contribuer à la création d’une réserve marine régionale au large de nos côtes ? Si un projet aussi ambitieux était réellement mis en œuvre, le LR deviendrait un exemple en matière de protection de la biodiversité**. *A ce jour, une pétition en français et en anglais circulent déjà contre ce projet : http://www.blog-les-dauphins.com/non-au-projet-de-delphinarium-montpellier/ http://www.thepetitionsite.com/5/say-no-to-a-new-dolphinarium-in-france-montpellier/ **Actuellement, seulement 0,6 % des eaux françaises font l’objet d’une protection. Le Grenelle de la Mer a proposé de classer 20 % des eaux françaises en aires marines protégées d’ici 2020, dont 10 % en réserves marines, un vœu pieu que tout le monde semble avoir oublié. Un parc marin offrirait à l’ensemble de la faune méditerranéenne locale un espoir de survie dans un environnement tous les jours plus attaqué : les zones de reproduction des poissons méditerranéens sont en effet aujourd’hui très menacées. Si l’exploitation continue à ce rythme, il n’y aura bientôt plus grand-chose à pêcher dans le Golfe du Lion. Et les dauphins, comme les pêcheurs, n’auront plus grand chose à chasser…
Contact presse : Pascale PIBOT - 06 72 35 53 23 / [email protected] Crédit photo : Marie Christine Thébaud