Face à l'étalement urbain, protéger les espaces naturels ne suffit pas.
Nous voulons une grande forêt urbaine pour Montpellier !
 
Nous voulons dédier 500 hectares à la création d"une forêt urbaine pour Montpellier.
Sur ces 500 hectares nous proposons de planter 500 000 arbres.
Une grande forêt urbaine à l'échelle d'une ville de bientôt 300 000 habitants.
500 hectares c'est 5 fois fois la superficie du bois de Montmaur et du zoo de Lunaret réunis.
500 hectares c'est 1,5 fois la superficie de Central Park à New York.
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Montpellier a grandi vite, trop vite. Sa croissance urbaine effrénée a dévoré des milliers d'hectares de nature en à peine 40 ans.
Cet étalement urbain est destructeur.
Il détruit nos terres agricoles.
Il détruit nos paysages.
Il détruit notre biodiversité.
Il imperméabilise les sols et aggrave les risques d'inondation.
Il allonge les déplacements des familles et accentue la dépendance à la voiture.
Ces constats sont connus et pourtant rien n'est fait pour arrêter cette machine infernale.
Un seul exemple : le nouveau SCOT que vient de faire adopter Philippe Saurel prévoit d'urbaniser plus de 1 500 hectares supplémentaires à l'échelle de la Métropole.
1 500 hectares de terres agricoles et d'espaces naturels voués à la destruction dans les prochains mois et les prochaines années.
Cela n'est pas acceptable !
Il est temps d'arrêter cette machine infernale.
Il est temps de repenser notre modèle de développement. La croissance urbaine ne peut pas être une fin en soi.
Il est temps de dire stop à cette spéculation foncière qui fait flamber les prix du logement à Montpellier.
Il est temps de prendre les choses en main. Car ce n'est pas aux aménageurs et aux promoteurs immobiliers de dicter leur loi.
L'écologie des petits pas ça suffit !
Nous voulons une écologie à pas de géants, une écologie en grand.
Une écologie en grand, cela veut dire que 100 % des espaces naturels de Montpellier seront protégés contre la spéculation immobilière et la bétonisation à outrance.
Plus un seul arpent de nature ne sera détruit.
Et la construction de logements sera repensée en recyclant les terrains déjà urbanisés. Comme cela a été fait, en son temps, pour la construction du quartier Antigone sur d'anciens terrains militaires. Comme cela est fait aujourd'hui sur l'ancienne caserne Lepic par exemple.
 
L'écologie en grand, ce sont des choix clairs.
Le Coteau, les Bouisses, Thomassy, Cambacérès : aujourd'hui plus de 500 hectares de la ceinture verte de Montpellier sont menacés par l'urbanisation.
Philippe Saurel a fait le choix de les classer en zones constructibles pour en faire les prochains terrains de jeu des lobbies du béton et du bitume.
Notre choix est rigoureusement inverse. Nous proposons de reclasser l'ensemble de ces espaces de la ceinture verte de Montpellier en zone naturelle protégée.
Mais protéger ne suffit pas. Nous voulons que ce formidable capital foncier de plus de 500 hectares soit le support d'un très grand projet pour Montpellier.
Un très grand projet à décider aujourd'hui et à mettre en œuvre dès demain.
Un très grand projet pour le siècle qui vient.
Faire de la ceinture verte de Montpellier une grande forêt urbaine de 500 000 arbres
Sur ces 500 hectares nous proposons de planter 500 000 arbres.
Une grande forêt urbaine à l'échelle d'une ville de bientôt 300 000 habitants.
500 hectares c'est 5 fois fois la superficie du bois de Montmaur et du zoo de Lunaret réunis.
500 hectares c'est 1,5 fois la superficie de Central Park à New York.
Une grande forêt urbaine c'est bien sûr un formidable réservoir de biomasse et de biodiversité au service du climat et de la vie sur terre.
Mais une grande forêt urbaine c'est d'abord un havre de fraicheur et de calme au service de la qualité de vie des Montpelliéraines et des Montpelliérains.
Une grande forêt urbaine à portée de main, accessible à pied, à vélo ou en transport public.
Voilà une proposition concrète pour faire de Montpellier une référence de l'écologie urbaine.
Voilà une proposition concrète pour traduire en actes une écologie à pas de géants.
Une écologie en vrai et en grand !
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L'exemple de la ZAC du Coteau
Le projet de ZAC du Coteau est symptomatique de la politique d'étalement urbain conduite par Philippe Saurel.
Localisé entre le quartier Malbosc et le Mas d'Alco, le site du Coteau est un corridor naturel qui relie le parc Malbosc et le parc du Château d'O.
Sur plus de 30 hectares, le site du Coteau est un formidable réservoir de calme, de fraîcheur et de biodiversité en pleine ville ; un havre de nature apprécié par les habitants des quartiers riverains.
Au lieu de protéger et mettre en valeur cet extraordinaire bien commun, Philippe Saurel a fait le choix de le livrer à l'appétit des promoteurs immobiliers dans le cadre d'une nouvelle ZAC.
Au programme : 1 400 logements, 100 000 m² de béton, 1 800 places de parking et aucun transport public.
Et, cerise sur le gâteau : une "ferme pédagogique dédiée à la permaculture". Oui oui. Vous avez bien lu. L'écologie pour Philippe Saurel c'est détruire 30 hectares de nature et "en même temps" proposer d'y installer des jardins potagers en permaculture ...
Bref, on se moque du monde, mais les Montpelliéraines et les Montpelliérains ne sont pas dupes de ce grossier greenwashing.
L'écologie du "en même temps" ça suffit.
Ce que nous voulons pour Montpellier c'est une écologie en vrai, une écologie en grand.
Nous nous opposons fermement à la bétonisation du site du Coteau.
Non seulement ce site naturel doit être intégralement protégé, mais nous proposons qu'il fasse l'objet d'un grand projet de plantation de milliers d'arbres ; de sorte qu'il contribue, avec les autres grands espaces naturels de la ceinture verte, à la création d'une grande forêt urbaine de 500 000 arbres pour Montpellier.
Clothilde Ollier, candidate à la tête de liste des primaires des écologistes
Manu Reynaud, porte-parole EELV Montpellier