Edito du mois de mai

EditoCe mois de mai s'annonce riche en évènements et en actions. Les figures emblématiques d'EELV vont se succéder à Montpellier. À l'approche du congrès chacun d'eux viendra expliquer et défendre la motion qu'il porte. Pour ouvrir le bal Dany Cohn Bendit jeudi 19 mai salle Pelloutier et Cécile Duflot mercredi 25 mai espace Pitot. Ces temps forts sont essentiels pour que chacun d'entre nous puisse mieux comprendre les enjeux attenants au congrès historique d'EELV qui se déroulera en deux temps. Le 29 mai le congrès décentralisé à Béziers et les 4 et 5 juin le congrès national à La Rochelle, qui verra se dessiner l'orientation d'EELV pour les trois années à venir. Au delà, de ces rendez-vous de « politique classique », l'action militante n'est pas en reste. A l'heure où le gouvernement n'a de cesse de monter les citoyens les uns contre les autres, la société civile s'organise. Le collectif Reste à Quai qui lutte contre les lois liberticides comme la loi LOPPSI, nous propose de participer à la projection-débat de Ce sont des hommes, à l'Utopia, le 23 mai à 20h00. Face à ces lois qui entravent chaque jour un peu plus les libertés individuelles, nous devons entrer dans l'action. Chacun de nous étant libre de remettre en cause et d'interpeller les dirigeants en s'inscrivant dans des démarches de terrain. C'est dans cette veine que s'inscrit le collectif D'ailleurs nous sommes d'ici, qui appelle à une mobilisation nationale le 28 mai, pour dénoncer la politique d'immigration et les dérives racistes auxquelles nous assistons ces derniers mois. Dénoncer et refuser le chacun pour soi passe aussi par la démonstration du vivre ensemble, cher à EELV, en nous réappropriant par exemple l'espace public. C'est ce que propose le collectif Prenons Place en nous conviant à un pique nique géant, avant d'aller manifester le 28 mai. Prendre part à l'action revêt différentes formes et emprunte différentes voies. Quoi qu'il en soit, qu'elles soient culturelles, inscrites dans la lutte, ou festives nous pouvons tous y participer. Montrer sans cesse l'acuité et la capacité à agir de la société civile car c'est aussi ça faire de la politique... autrement. Quelque soit la démarche d'action que nous choisissons, nous pouvons ensemble partager, échanger et agir. En ce mois de mai, le slogan On le dit on le fait, au delà des enjeux électoraux prend tout son sens et la transformation écologique de la société prend corps dans chacune de nos actions.