Grève féministe du 8 mars : Ultime résistance contre le conservatisme et pour les droits de toutes les femmes !
Quand les femmes s’arrêtent, tout s’arrête ! C’est ainsi que se ponctue le texte unitaire national élaboré pour la grève féministe du 8 mars.
Un collectif de syndicats et d'associations, somme les femmes de cesser toute activité pour dénoncer les inégalités et violences systémiques dont elles sont victimes. Pour permettre à celles-ci de déambuler dans les rassemblements prévus dans la journée de samedi, plusieurs centrales syndicales ont déposé un préavis de grève pour la journée.
Les femmes ont un salaire inférieur en moyenne de 23,5 % à ceux des hommes, elles n’occupent que 42 % des emplois de cadre, 62 % des personnes rémunérées au Smic sont des femmes, comme 80 % des personnes qui occupent un temps partiel, elles ont 25 % de chances en moins qu’un homme d’obtenir une augmentation quand elles la sollicitent, plus de 8 femmes sur 10 reconnaissent avoir été confrontées à des agissements sexistes en entreprise ... Ces écarts racontent comment la société et l’économie organisent l’appauvrissement des femmes.
En France, on estime qu'environ 1 femme sur 10 est touchée par l'endométriose. EELV/Les Ecologistes milite pour la reconnaissance et une meilleure prise en charge de cette pathologie. Par ailleurs, l’inscription dans la constitution de l’IVG ne doit pas masquer les obstacles liés au manque de moyens du service public de la santé pour la prévention, l'éducation, la protection et l'accompagnement.
Le décompte des féminicides témoignent de la réalité des violences sexistes et sexuelles : 139 en 2024, 23 depuis le début de l'année. Derrière les chiffres, ce sont des vies qui doivent être reconnues et les femmes ne veulent plus compter leurs mortes !
Bien que les femmes représentent 52% de la population, elles sont sous-représentées en temps de parole dans les médias (36%), les instances politiques et les sphères de pouvoir et ce, dans un contexte médiatique et politique qui encourage les radicalisations réactionnaires et masculinistes.
«Les femmes sont plus féministes, et les hommes plus masculinistes, surtout les jeunes», résumait le mois dernier, la présidente du Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE), à propos du rapport 2025 sur l'état du sexisme en France.
Le combat pour l’égalité entre les femmes et les hommes est encore loin d’être gagné !
EELV/Les Ecologistes Montpellier était présente ce samedi 8 mars aux côtés des syndicats et associations féministes pour condamner les violences faites aux femmes et aux minorités de genre, réclamer le renforcement de la démocratie et proclamer l’égalité des droits.
