Faire front contre la dissolution de "La Jeune Garde"

En 2018, La Jeune Garde apparaît sur la ville de Lyon, terre d’implantation historique de l’extrême droite activiste et de ses héritiers. Mais Lyon est également la capitale de la Résistance et ce groupe antifasciste organise la riposte.


D'autres villes rejoignent la dynamique, dont Montpellier en 2021. A Montpellier, La Jeune Garde construit des manifestations, organise des conférences, informe sur la montée et les dangers de l’extrême droite, travaille avec d’autres organisations syndicales ou politiques, participe aux collectifs unitaires et protège les cortèges ...


Le ministre de l'intérieur, dans un contexte de montée de l’extrême droite, de multiplication d'actes racistes, d'agressions de militant·es de gauche, LGBTQI, personnes racisé·es etc, aurait pu faire le choix de s’attaquer aux groupuscules d’extrême droite. Il a préféré répondre au parlement à un député RN en annonçant engager une procédure contradictoire devant conduire à la dissolution de La Jeune Garde !


La criminalisation de militant.e.s antifascistes s'inscrit dans la continuité de la répression législative, policière et judiciaire de la désobéissance civile environnementale et constitue une menace pour la démocratie et les droits humains.


EELV/Les Ecologistes Montpellier qui cotoie depuis plusieurs années, les militant.e.s de la Jeune Garde dans les manifestations antiracistes et les diverses expressions du mouvement social, tient à leur exprimer sa solidarité.