Urbanisme / Nos priorités : stopper l’étalement urbain, construire une ville plus verte.

La croissance urbaine à l’infini pour seul horizon. Toujours plus de béton, toujours plus de bouchons, toujours plus de pollution. Montpellier est au bord de l’asphyxie.
Durant le mandat de Philippe Saurel, l’étalement urbain s’est poursuivi à un rythme effréné. Trois fois plus vite que la croissance de la population. Si rien n’est fait pour mettre le holà nous allons dans le mur ! Il est temps de changer de modèle. Il est temps de choisir l’écologie !
Nous disons stop à la bétonisation à outrance. Face au défi du changement climatique, nous voulons une ville végétale qui nous protège des canicules. Une ville plus belle où il fait bon vivre.
Notre première décision :
Dès 2020, nous remettrons à plat le Plan Local d’Urbanisme.
Le constat
+ 10 000 habitants chaque année à l’échelle du grand Montpellier. Notre ville est attractive. C’est une chance ! Une formidable opportunité.
Et Coralie Mantion d’appuyer : « Nous sommes attachés à la tradition d’accueil et d’hospitalité de Montpellier. Il est hors de question de fermer les portes à celles et ceux qui veulent s’installer dans notre territoire. Ce n’est pas notre vision. »
Mais la croissance urbaine pour la croissance urbaine n’est pas un projet. C’est une fuite en avant qui menace notre environnement et notre qualité de vie. Au risque de détruire les atouts qui contribuent à l’attractivité même de notre ville !
Les chiffres sont accablants. A l’échelle de la Métropole, ce sont plus de 100 hectares de nature et de terres agricoles qui sont détruits chaque année !
100 hectares c’est l’équivalent de la surface du bois de Montmaur et du zoo de Lunaret réunis. 100 hectares par an livrés au béton et au bitume, pour de nouvelles urbanisations comme la ZAC Cambacérès ou la ZAC du Coteau près de Malbosc.
Sans compter l’impact des nouvelles infrastructures routières ! Rappelons qu’à lui seul, le doublement de l’autoroute A9 a provoqué la destruction de 500 hectares des meilleures terres agricoles au sud de Montpellier.
L’étalement urbain se poursuit à un rythme effréné. 3 fois plus vite que la croissance de la population.
Si rien n’est fait pour mettre le holà nous allons dans le mur ! Nous risquons de détruire à la fois nos paysages et nos réserves de biodiversité, mais aussi les terres agricoles indispensables à notre alimentation. Il est temps de changer de modèle. Il est temps de choisir l’écologie.
Notre ambition : cultiver l’échelle humaine de Montpellier
L’ambition des écologistes est de proposer un nouveau modèle de développement urbain pour Montpellier. Un modèle de développement qui concilie l’accueil de nouvelles populations et la préservation de nos ressources.
Et Coralie Mantion de préciser :
« J’en ai la conviction. Pour que Montpellier continue à être Montpellier, elle doit cultiver son échelle humaine. Cultiver l’échelle humaine de Montpellier, c’est faire le choix d’une une ville verte où la nature est à portée de main. Une ville respirable où il est facile de se déplacer à pied, à vélo ou en tramway. C’est faire le choix d’une ville accueillante où l’offre de logements est adaptée à toutes les familles. Une ville active où l’université, l’emploi et la culture sont au cœur de la cité. »
Notre objectif : zéro artificialisation nette
En premier lieu, nous voulons inscrire Montpellier dans une trajectoire vertueuse. Objectif : zéro artificialisation nette. Plus aucun arpent de terres naturelles ou agricoles ne sera détruit sans compensation.
Concrètement, pour chaque hectare pris à la nature ou à l’agriculture, nous obligerons à restituer 1 hectare de terrains urbanisés dans le cadre de projet de renaturation.
Cette mesure de gestion économe de nos ressources est un impératif. Elle fait partie des mesures clés du Plan Biodiversité initié par Nicolas Hulot en 2018 (voir la rapport publié en juillet 2019 https://www.strategie.gouv.fr/publications/objectif-zero-artificialisation-nette-leviers-proteger-sols). Pour les écologistes, cet objectif ne doit pas rester une incantation ou un vœu pieux. Nous le traduirons en actes concrètement.
Notre première mesure : remise à plat du Plan Local d’Urbanisme
Dès 2020, nous remettrons à plat les documents d’urbanisme pour stopper l’artificialisation des sols. Nous voulons un grand « reset ».
Philippe Saurel a fait adopter un nouveau SCOT (Schéma de cohérence territoriale) qui prévoit l’urbanisation de 1 500 hectares supplémentaires à l’échelle de la Métropole dont plus de 500 hectares sur le seul territoire de la commune de Montpellier. Laisser faire cet étalement urbain serait une catastrophe écologique.
Nos propositions pour protéger la nature en ville
- Nous sanctuariserons 100 % des derniers espaces naturels et agricoles de Montpellier.
- Nous protègerons 100 % des espaces boisés dans la ville.
- Nous conserverons au moins la moitié de sols perméables sur chaque parcelle.
- Nous donnerons la priorité au recyclage des terrains déjà urbanisés.

- Nous sanctuariserons 100 % des derniers espaces naturels autour de la ville.

- Nous protègerons 100 % des espaces boisés à l’intérieur de la ville
- Nous conserverons au moins 50 % de sols perméables sur chaque parcelle.
- Nous travaillerons en bonne intelligence avec les intercommunalités voisines pour mieux répartir la production de logements à l’échelle du bassin de vie.
- Nous remettrons sur le marché les logements vacants
- Nous donnerons la priorité au recyclage des terrains déjà urbanisés
- Nous autoriserons à construire plus haut, au cas par cas, quartier par quartier, après concertation
